25 Mar Bosnie Herzégovine
BOSNIE-HERZÉGOVINE
Europe
Vaccination
Il est conseillé de mettre à jour ses vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite.
L’eau du robinet est potable mais on peut lui préférer l’eau en bouteille.
Entrée / Séjour
Documents de voyage
Pour un séjour inférieur à 3 mois, il convient d’être muni d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité suffisante pour la durée du séjour.
Il convient de s’assurer, en particulier lors d’un passage frontalier par la route, que le passeport a été correctement visé par les autorités et qu’il comporte bien la date d’entrée sur le territoire bosnien. A défaut, une amende, payable sur le champ, pourra être exigée lors de la sortie du territoire. Dans l’hypothèse de la présentation d’un passeport périmé, il vous sera impossible de quitter le territoire.
Par décret du 18 décembre 2013, les cartes nationales d’identité délivrées par les autorités françaises à des majeurs entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013 ont vu leur durée de validité prolongée de 5 ans, sans qu’aucune modification matérielle du titre n’en atteste.
Les autorités bosniennes n’ont pas fait savoir si elles reconnaissaient la validité de ces cartes nationales d’identité. Néanmoins, il apparaît que de plus en plus de postes frontières bosniens refusent l’entrée sur le territoire national aux Français munis de cartes d’identité dont la date de fin de validité indiquée au verso est dépassée.
En conséquence, de façon à éviter tout désagrément pendant le voyage, il est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide plutôt que de la CNI portant une date de fin de validité dépassée.
Les voyageurs disposant uniquement d’une carte nationale d’identité peuvent télécharger et imprimer la notice multilingue expliquant ces nouvelles règles à l’adresse https://media.interieur.gouv.fr/interieur/cni-15ans/document-a-telecharger-bosnieherzegovine.pdf, en gardant à l’esprit que rien n’oblige les autorités locales à les accepter.
Visa d’affaires
Pour un séjour de moins de 90 jours en Bosnie-Herzégovine, les Français et les ressortissants de l’Union européenne ne sont pas soumis à l’obligation de visa. Le passeport ou la simple carte nationale d’identité en cours de validité faciale suffisent pour entrer sur le territoire bosnien.
Les voyageurs d’affaires doivent veiller à ce que leur passeport soit tamponné par la police aux frontières lors de l’entrée sur le territoire bosnien. A défaut, une amende pourrait leur être infligée à la sortie du territoire.
Pour un séjour non touristique de plus de 90 jours, les voyageurs d’affaires doivent s’adresser aux services consulaires de l’Ambassade de Bosnie-Herzégovine à Paris.
Les voyageurs d’affaires qui sont déjà sur place et qui souhaitent prolonger leur séjour au-delà de 90 jours doivent s’adresser au Service des étrangers du Ministère bosnien de la Sécurité :
MINISTARSTVO SIGURNOSTI
Služba za poslove sa strancima
Piajčna 6/II – 71000 Sarajevo
Tel : +387 33 772 950
Site internet : www.sps.gov.ba/index.php ?lang=en
Santé
Grippe aviaire
La Bosnie-Herzégovine n’étant pas à l’abri du risque d’épidémie de grippe aviaire, les recommandations générales d’hygiène sont préconisées en cas d’épidémie.
Sécurité
Contexte politique
Les mouvements de protestation ponctuels qui touchaient encore quelques villes du pays, dont la capitale, Sarajevo, sont désormais réduits à leur plus simple expression et ne présentent aucun danger.
Le pays étant caractérisé par la coexistence de trois communautés (bosniaque musulmane, croate catholique, serbe orthodoxe) et par la persistance d’antagonismes hérités de la guerre de 1992-95, les voyageurs sont invités à s’informer du contexte local et à faire preuve de la plus grande retenue dans leurs éventuelles prises de position concernant les développements politiques dans la région.
Présence de mines
Des zones minées demeurent sur l’ensemble du territoire : les inondations de mai 2014, les glissements de terrain et les crues qui les ont accompagnées ont considérablement modifié le paysage à cet égard, faisant en outre parfois disparaître les panneaux les signalant. Dans l’attente d’une nouvelle carte répertoriant ces zones avec précision, les voyageurs sont invités à ne pas quitter les routes goudronnées ou les chemins régulièrement fréquentés, en évitant soigneusement les abords des fleuves. La plus grande prudence est à observer lors des déplacements en dehors des villes, notamment le long des anciennes lignes de front.
Les zones qui ne sont encore que partiellement déminées se situent en Posavina, dans les régions de Zenica et de Doboj et dans les cantons de Tuzla et Sarajevo.
Source: www.diplomatie.gouv.fr