Guyana

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GUYANA

Amérique

Vaccination

Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire sur tout le plateau des Guyanes.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Pour des séjours de longue durée, la vaccination contre la rage peut être recommandée.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Présentation

Les voyageurs se rendant au Guyana doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité supérieure ou égale à six mois. La durée du séjour sans formalités est limitée à 90 jours, au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.
Il convient de pénétrer sur le territoire via un point d’entrée officiel (voie terrestre). Il est en effet particulièrement risqué d’entrer illégalement au Guyana, même pour quelques heures, les sanctions, qui incluent des peines d’emprisonnement, pouvant être très lourdes.
Services de l’immigration
Aéroport Cheddi Jagan de Timehri : +592 261 2559 / +592 261 2300
Georgetown : +592 223 7867 / +592 226 17 17
Springlands : +592 335 3005 / +592 335 3018

Paludisme (malaria)

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3

Dengue

Comme dans l’ensemble de la région, la dengue constitue un risque à prendre en compte.

Maladie à virus Zika

Le Guyana est touché par le virus Zika. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré semblent possibles.
Au total, il est notamment recommandé à tous :
• De respecter les mesures habituelles de prévention des piqûres de moustique (vêtements longs, répulsifs anti-moustiques, climatisation, moustiquaire), nuit et jour ;
• De consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.
Le Haut conseil de la santé publique recommande notamment pour :
Les femmes enceintes qui envisagent un voyage dans une zone d’épidémie de Zika :
• d’être informées sur les embryofoethopathies et autres complications pouvant survenir lors d’une infection par le virus Zika ;
• d’envisager, quel que soit le terme de la grossesse, un report de leur voyage (également recommandé par l’OMS) ;
• de leur rappeler, si elles ne peuvent ou ne veulent différer leur voyage, l’importance de :
o respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique et les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des produits insecticides et répulsifs ;
o éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage ;
o à leur retour, pendant la durée de la grossesse, d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec un homme ayant pu être infecté par le virus Zika ;
o consulter un praticien en cas de signes cliniques évocateurs d’une infection Zika, pendant le voyage ou au retour.
Les femmes ayant un projet de grossesse ou en âge de procréer, qui envisagent un voyage dans une zone d’épidémie de Zika :
• d’être informées sur les embryofoethopathies et autres complications pouvant survenir lors d’une infection par le virus Zika ;
• d’envisager, pour les femmes désirant être enceintes, de reporter leur projet de grossesse à leur retour de voyage ou de reporter leur voyage. En cas de report de voyage, d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec un homme ayant pu être infecté par le virus Zika ;
• d’envisager, en cas de voyage, une contraception pendant la durée de leur voyage ou, à défaut, de leur rappeler de :
o respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique et les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des produits insecticides et répulsifs ;
o éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage ;
o à leur retour, avant et pendant la durée de la grossesse, d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec un homme ayant pu être infecté par le virus Zika ;
o consulter un praticien en cas de signes cliniques évocateurs d’une infection Zika, pendant le voyage ou au retour.
Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
En savoir plus :
1. Consulter les informations sur la maladie à virus Zika (site du ministère des affaires sociales, de la Santé et des droits des femmes).
2. Recommandations pour les femmes enceintes (site du ministère des affaires sociales, de la Santé et des droits des femmes).
Eau
L’eau n’est pas potable au Guyana, il est recommandé d’éviter de consommer l’eau provenant du robinet et de préférer l’eau minérale conditionnée en bouteille.

Chikungunya

Une épidémie de chikungunya s’étend dans les Antilles depuis décembre 2013.
Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés. Elle se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires).
En prévention, comme pour la dengue, il convient de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires).
Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site internet de l’Institut Pasteur

Criminalité

La criminalité constitue un problème persistant au Guyana, notamment à Georgetown, la capitale, où il est recommandé de ne pas se promener seul après la tombée de la nuit. Il convient également de se renseigner localement afin d’éviter, même de jour, certains quartiers à risques.
Il faut éviter de se déplacer avec des sommes d’argent importantes, des bijoux de valeur ou des documents de voyage qui pourront notamment être déposés dans le coffre mis à disposition par les hôtels. En raison de vols dans certains établissements de type « guest house », il peut être préférable de choisir les grands établissements hôteliers, mieux sécurisés.
Les voyages en province par la route doivent être organisés avec des professionnels. Il est strictement déconseillé de se trouver sur les routes après la tombée de la nuit. L’intérieur du pays, et notamment la région de Berbice, demeurent globalement à risques pour le voyageur non averti.
Des actes de piraterie parfois violents sont fréquemment signalés le long de la côte et en particulier dans la zone frontière avec le Suriname (embouchure du Corentyne). Il est déconseillé, sauf raison impérative, de naviguer dans la zone.