Honduras

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Amérique

Vaccination

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le vaccin contre la fièvre jaune pour les personnes ayant séjourné récemment dans un pays où cette affection est endémique (Amérique du Sud, Afrique subsaharienne,…). Il est conseillé de s’informer le plus longtemps possible avant le départ, auprès de la compagnie aérienne ou de l’agence de voyages, car un délai de 10 jours d’incubation est requis après la vaccination avant de pouvoir entreprendre le voyage vers la zone non infectée.
Il est conseillé de vérifier la validité de la vaccination contre la tuberculose.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Présentation

Les citoyens français peuvent entrer au Honduras sans visa dès lors que leur séjour n’excède pas 90 jours. Pour pouvoir bénéficier d’un renouvellement de séjour n’excédant pas 90 jours, le voyageur devra impérativement quitter l’espace du “C4” (espace commun comprenant le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua et le Salvador).
Une taxe d’aéroport d’environ 35USD – qui devait passer à 60USD pour les non-nationaux et qui serait incluse dans le prix du billet, mais dont l’application a été reportée –, payable uniquement en espèces (metálicas) est exigible à la sortie du pays.
Perte/vol du passeport
En cas de perte ou vol du passeport, prenez contact avec l’ambassade de France dans les plus brefs délais.

Dengue

une épidémie de dengue sévit au Honduras, notamment dans les départements suivants : District central (Tégucigalpa), Choluteca, San Pedro Sula, Comayagua, Santa Barbara et Tocoa. Le risque est généralement élevé en saison humide, de fin mai à début novembre. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse (dengue dite hémorragique), il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est formellement déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir. Les zones de plus forte incidence sont les plus grands centres urbains.

Paludisme (malaria)

cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures peut s’ajouter un traitement adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1. Les régions de l’Olancho (Est) et de Choluteca (Sud) sont les plus touchées.

Chikungunya

Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés. Elle se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires).
En prévention, comme pour la dengue, il convient de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires).
Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site internet de l’Institut Pasteur.

Zika

Le Honduras est touché par le virus Zika. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré semblent possibles.
Au total, il est notamment recommandé à tous :
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Dernière mise à jour le : 11 mars 2016 – Information toujours valide le : 16 mars 2016

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Maladie à virus Zika
Le Honduras est touché par le virus Zika. Ce virus est transmis par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et de syndromes de Guillain Barré semble possible.
Pour les femmes enceintes qui envisagent un voyage dans une zone d’épidémie de Zika, il est recommandé d’envisager un report du voyage, quel que soit le terme de la grossesse. Si le voyage ne peut pas être différé, il est recommandé de respecter les mesures de protection contre les piqûres de moustique et d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage.
Pour les femmes ayant un projet de grossesse ou en âge de procréer, qui envisagent un voyage dans une zone d’épidémie de Zika, il est recommandé d’envisager de reporter le projet de grossesse au retour de voyage ou de reporter le voyage.
Pour plus d’informations : consulter la rubrique Santé.
Foire Aux Questions

Sécurité
Pour votre sécurité, inscrivez-vous sur

Avertissement

L’Ambassade de France au Honduras dispose de capacités limitées pour venir en aide aux Français en cas de crise. Les Français qui se rendent dans le pays sont responsables de leur propre sécurité. Ils sont invités à s’assurer qu’ils disposent de moyens nécessaires en cas de crise (vérifier les termes des contrats d’assurance, s’assurer de disposer des moyens financiers nécessaires pour couvrir d’éventuels frais d’hospitalisation ou d’évacuation, etc.).
L’Ambassade ne délivre pas de titres d’identité et de voyage. En cas de perte ou de vol de passeport, l’Ambassade pourra néanmoins émettre un laissez-passer (voir justificatifs demandés et tarifs sur le site internet de l’Ambassade / rubrique passeport). Ce titre d’urgence permet uniquement de se rendre en France, où vous pourrez faire renouveler votre titre perdu ou volé. La section consulaire de l’Ambassade de France au Guatémala est compétente pour toutes les autres démarches administratives concernant les Français résidents ou de passage au Honduras. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site de l’Ambassade de France au Guatémala et à la rubrique : https://www.ambafrance-hn.org/Coordonnees-de-la-Section-651.
En cas d’urgence pendant les heures de bureau, l’Ambassade de France au Honduras peut être jointe au +504 99 92 61 56. En cas d’urgence en dehors de ces horaires, veuillez appeler l’Ambassade de France au Guatémala au +502 52 02 20 22.
En cas d’incident grave dans le pays pendant votre séjour, pensez à rassurer vos proches.

Délinquance et criminalité

Bien que les statistiques fassent apparaître une baisse du taux d’homicides de 86,6 à 66,6 pour 100.000 habitants entre 2012 et 2014, le Honduras demeure le pays à plus forte criminalité mondiale hors pays en guerre.
La criminalité est souvent le fait de bandes « maras » et reste grandement liée au trafic de stupéfiants et aux extorsions de fonds. Ces dernières se manifestent par des agressions à main armée, y compris contre des véhicules, avec possibilité d’enlèvement. Si les Honduriens constituent la très grande majorité des victimes de ces modalités criminelles (prélèvement par les mareros de sommes importantes au titre de « l’impôt de guerre »), les étrangers, notamment Nord-Américains et Européens, facilement identifiables, ne sont pas épargnés. La délinquance augmente sensiblement pendant les périodes qui précèdent les fêtes de Noël et de Pâques.
Des bandes de très jeunes gens armés s’attaquent aux personnes – même à des groupes – y compris dans des endroits très fréquentés (plages par exemple). Ils peuvent devenir très violents si leurs demandes ne sont pas satisfaites immédiatement.
Des agressions de plaisanciers, avec parfois mort d’homme, conduisent à rappeler que la plus extrême prudence doit être observée au large des côtes du Honduras. Ces attaques ont eu lieu sur le littoral caraïbe, dans le parc national de Punta Sal et à proximité, entre les ports de Tela et de La Ceiba (devenu un centre urbain de très grande criminalité). Elles sont cependant susceptibles de survenir n’importe où sur cette côte, peu fréquentée, sinon par les pirates et les narcotrafiquants. Le port de Puerto Cortés a été aussi signalé comme hébergeant une forte criminalité.
Plus généralement il convient de ne jamais se déplacer à pied dans les villes et d’éviter les voyages en autobus. Ne jamais prendre un taxi non préalablement identifié.
Zones déconseillées sauf raison impérative (couleur orange)
Une grande partie du territoire hondurien est concernée. Sont particulièrement signalés :
• les départements de Francisco Morazán (surtout l’aire périurbaine de Tégucigalpa et le centre-ville) et de Cortés (en premier lieu les agglomérations de San Pedro Sula et Puerto Cortés : taux de criminalité beaucoup plus élevé que la moyenne hondurienne) ;
• dans le département d’Atlantida, La Ceiba, troisième métropole du Honduras (taux de criminalité également extrêmement élevé) ;
• dans le département de Colón, la région du Bajo Aguán, où la violence endémique a pour origine un conflit foncier aggravé désormais par des trafics en tout genre ;
• le département d’Olancho, principalement le long de l’axe Juticalpa-Catacamas (CA-5), et certaines localités comme San Francisco (présence accrue de narcotrafiquants) ;
• les départements de Yoro, de Santa Bárbara et d’Ocotepeque (criminalité en augmentation).
Zones de vigilance renforcée
Sont compatibles avec le tourisme, sous réserve du respect des précautions énumérées plus bas :
• les îles de la Baie, et principalement l’île de Roatán, où atterrissent quotidiennement, tout au long de l’année, des avions de lignes régulières ou des charters ;
• le département du Valle et l’île du Tigre, dans le Golfe de Fonseca.
• le département de Copán et en particulier la zone du site Maya des ruines de Copán situé près de la frontière avec le Guatemala.
Afin de minimiser les risques au maximum, les recommandations suivantes doivent être prises en compte
Avant votre séjour au Honduras :
• préférez un vol vous permettant d’arriver de jour dans le pays ;
• vérifiez comment faire opposition à votre carte de paiement en cas de perte ou vol ;
• signalez au ministère des Affaires étrangères et du Développement international votre déplacement au Honduras en vous inscrivant sur ARIANE.
Pendant votre séjour au Honduras :
• à l’arrivée à l’aéroport, ne pas changer d’importantes sommes d’argent, ne pas diffuser votre adresse de destination, ne pas s’attarder devant l’aérogare et prendre un taxi sécurisé ;
• éviter de se déplacer avec de grosses sommes en liquide ;
• éviter de se déplacer dans les quartiers populaires (Comayagüela et quartier ouest de Tégucigalpa, plus précisément son marché « El Mercado ») ;
• éviter de se déplacer seul et de nuit en tous lieux : se renseigner sur les zones à risques auprès de la réception de l’hôtel ou d’un poste de police ;
• en toutes circonstances, adopter une attitude discrète et ne pas attirer l’attention en exhibant argent liquide, bijoux, objets de valeur ou autres effets personnels réputés précieux ;
• pour les femmes, éviter le sac à main (lui préférer le sac à dos) ;
• dans les stations balnéaires, ne pas se promener en bord de mer au-delà des limites des plages surveillées. Sur route et en ville, éviter les zones désertes, les pistes ou les petites routes, circuler avec les portières verrouillées et garder les fenêtres fermées en permanence ;
• ne pas pratiquer l’auto-stop ou prendre à bord de son véhicule des auto-stoppeurs ;
• ne laisser ni documents ni effets personnels dans les véhicules ;
• si vous êtes en possession d’un téléphone y enregistrer des numéros de téléphone d’urgence, notamment celui de l’Ambassade (+504-9992-6156) ;
• pour les déplacements interurbains, il convient de préférer l’avion quand ce service existe, les lignes d’autobus et les taxis constituant, y compris de jour, une cible privilégiée pour les criminels ;
• privilégier les visites de sites touristiques qui sont organisées par les hôtels de bonne catégorie et les agences de voyage internationales ou locales ;
• maintenir une vigilance accrue dans les autobus, sur les plages, dans les hôtels côtiers ainsi que dans les hôtels bon marché ;
• accompagner en permanence ses propres enfants (risque d’enlèvements avec demande de rançon) ;
• en cas de retrait d’argent à un distributeur automatique de billets, choisir de préférence un distributeur à l’intérieur d’une banque ou d’un centre commercial sécurisé. Ne pas retirer de grandes quantités d’argent, être si possible accompagné et agir de manière discrète et rapide ;
• les vols de passeports étant de plus en plus fréquents, dès votre arrivée, déposer les titres de voyage en lieu sûr et ne garder sur soi qu’une copie. Il en est de même avec l’argent liquide, les papiers personnels et les billets d’avion. Noter le numéro de votre carte de crédit pour faire aussitôt opposition en cas de vol ou de perte ;
• en cas d’agression ou de tentative d’agression, ne pas opposer de résistance. Eviter toute altercation avec des conducteurs ou des piétons (beaucoup sont armés…).
Les déplacements au Honduras :
• évitez les déplacements à pied, tout particulièrement la nuit, dans des endroits isolés (ville ou campagne). Se déplacer à pied est fortement déconseillé, même le jour, à Tégucigalpa, à San Pedro Sula et à La Ceiba. Il est de même déconseillé d’aller au café ou dans un bar seul(e). D’une manière générale, il est toujours préférable de se déplacer en groupe ;
• il est fortement recommandé aux voyageurs de signaler leurs déplacements à leurs proches et, à ceux qui communiquent souvent, de veiller à maintenir un contact régulier afin d’éviter le déclenchement des procédures de recherches inutiles ;
• évitez de porter sur vous des biens ou des valeurs auxquelles vous tenez (une photocopie du passeport et un peu d’argent suffisent le plus souvent pour les petits déplacements). Les documents et effets de valeur doivent être laissés dans un coffre-fort à l’hôtel. Evitez aussi de ne rien avoir à donner en cas d’agression ;
• veillez attentivement à vos affaires personnelles pendant les déplacements entre deux hôtels : gardez vos valeurs et documents sur vous et ne confiez pas vos affaires personnelles à un inconnu dans les transports en commun ;
• évitez d’utiliser ostensiblement un téléphone ou un ordinateur portable dans un lieu public ;
• soyez vêtu le plus simplement possible, ne portez pas de tenue voyante ou qui pourrait être considérée comme indécente ou provocante ;
• ne pratiquez pas le camping sauvage.
En cas d’agression :
• toujours prévoir de conserver une petite quantité d’argent, que vous donnerez en cas d’agression, dans une poche facile d’accès, quitte à cacher des sommes plus importantes ;
• n’opposer aucune résistance ;
• ne pas crier, de manière à éviter une réaction intempestive de la part de l’agresseur,
• ne pas négocier ;
• ne pas faire de mouvements brusques et ne pas fixer l’agresseur dans les yeux ;
• quitter les lieux de l’agression le plus rapidement possible et se mettre en sécurité (hôtel, commerce) ;
• appeler systématiquement la Police (199) et signaler votre agression à l’Ambassade de France ;
• porter plainte auprès des autorités. Les agressions se font le plus souvent à main armée (armes à feu 90% ou arme blanche, 10%).
Risques naturels
Chaque année, la saison des pluies, en mai-juin et de septembre à novembre, entraîne des inondations près des cours d’eau, des glissements de terrains et des dégradations sur l’ensemble des voies de circulation du pays. Il est recommandé aux voyageurs de se renseigner avant tout déplacement sur la situation météorologique dans la région de destination.
D’une manière générale, la saison humide s’étale en mai-juin puis de septembre à novembre avec des pluies parfois violentes (rafales de vent fréquentes). Le climat est tropical chaud et humide dans la région des plaines côtières et tempéré dans la région de la capitale située à 1.000 m d’altitude. Climat froid dans de hauts reliefs tels que dans le département de La Paz.
Le Honduras présente un risque sismique modéré (le dernier séisme à Tégucigalpa remonte à 2009).
Il convient de consulter régulièrement les prévisions météorologiques du « National Hurricane Center » basé à Miami (www.nhc.noaa.gov) et de se renseigner avant tout déplacement auprès du COPECO (Comision Permanente de Contingencias) : informacion@mail.copeco.gob.hn
Foire Aux Questions

Entrée / Séjour
Les citoyens français peuvent entrer au Honduras sans visa dès lors que leur séjour n’excède pas 90 jours. Pour pouvoir bénéficier d’un renouvellement de séjour n’excédant pas 90 jours, le voyageur devra impérativement quitter l’espace du “C4” (espace commun comprenant le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua et le Salvador).
Une taxe d’aéroport d’environ 35USD – qui devait passer à 60USD pour les non-nationaux et qui serait incluse dans le prix du billet, mais dont l’application a été reportée –, payable uniquement en espèces (metálicas) est exigible à la sortie du pays.
Perte/vol du passeport
En cas de perte ou vol du passeport, prenez contact avec l’ambassade de France dans les plus brefs délais.

Santé

Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Les hôpitaux publics offrent un niveau de soins médiocre. En dehors des grandes villes, la couverture médicale est aléatoire. Les étrangers doivent payer leurs frais médicaux (coût élevé de la journée d’hospitalisation en soins d’urgence). Les régimes d’assurance français ne sont pas reconnus. Les cliniques privées sont de qualité acceptable.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le vaccin contre la fièvre jaune pour les personnes ayant séjourné récemment dans un pays où cette affection est endémique (Amérique du Sud, Afrique subsaharienne,…). Il est conseillé de s’informer le plus longtemps possible avant le départ, auprès de la compagnie aérienne ou de l’agence de voyages, car un délai de 10 jours d’incubation est requis après la vaccination avant de pouvoir entreprendre le voyage vers la zone non infectée.
Il est conseillé de vérifier la validité de la vaccination contre la tuberculose.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
– Dengue : une épidémie de dengue sévit au Honduras, notamment dans les départements suivants : District central (Tégucigalpa), Choluteca, San Pedro Sula, Comayagua, Santa Barbara et Tocoa. Le risque est généralement élevé en saison humide, de fin mai à début novembre. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse (dengue dite hémorragique), il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est formellement déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir. Les zones de plus forte incidence sont les plus grands centres urbains.
– Paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures peut s’ajouter un traitement adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1. Les régions de l’Olancho (Est) et de Choluteca (Sud) sont les plus touchées.
– Chikungunya : Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés. Elle se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires).
En prévention, comme pour la dengue, il convient de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires).
Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site internet de l’Institut Pasteur.
– Zika : Le Honduras est touché par le virus Zika. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré semblent possibles.
Au total, il est notamment recommandé à tous :
• De respecter les mesures habituelles de prévention des piqûres de moustique (vêtements longs, répulsifs anti-moustiques, climatisation, moustiquaire), nuit et jour ;
• De consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.
Le Haut conseil de la santé publique recommande notamment pour :
Les femmes enceintes qui envisagent un voyage dans une zone d’épidémie de Zika :
• d’être informées sur les embryofoethopathies et autres complications pouvant survenir lors d’une infection par le virus Zika ;
• d’envisager, quel que soit le terme de la grossesse, un report de leur voyage (également recommandé par l’OMS) ;
• de leur rappeler, si elles ne peuvent ou ne veulent différer leur voyage, l’importance de :
o respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique et les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des produits insecticides et répulsifs ;
o éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage ;
o à leur retour, pendant la durée de la grossesse, d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec un homme ayant pu être infecté par le virus Zika ;
o consulter un praticien en cas de signes cliniques évocateurs d’une infection Zika, pendant le voyage ou au retour.
Les femmes ayant un projet de grossesse ou en âge de procréer, qui envisagent un voyage dans une zone d’épidémie de Zika :
• d’être informées sur les embryofoethopathies et autres complications pouvant survenir lors d’une infection par le virus Zika ;
• d’envisager, pour les femmes désirant être enceintes, de reporter leur projet de grossesse à leur retour de voyage ou de reporter leur voyage. En cas de report de voyage, d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec un homme ayant pu être infecté par le virus Zika ;
• d’envisager, en cas de voyage, une contraception pendant la durée de leur voyage ou, à défaut, de leur rappeler de :
o respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique et les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des produits insecticides et répulsifs ;
o éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage ;
o à leur retour, avant et pendant la durée de la grossesse, d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec un homme ayant pu être infecté par le virus Zika ;
o consulter un praticien en cas de signes cliniques évocateurs d’une infection Zika, pendant le voyage ou au retour.
Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
En savoir plus :
1. Consulter les informations sur la maladie à virus Zika (site du ministère des affaires sociales, de la Santé et des droits des femmes).
2. Recommandations pour les femmes enceintes (site du ministère des affaires sociales, de la Santé et des droits des femmes).
– Maladie de Chagas (trypanosomiase américaine) :
cette maladie parasitaire transmise par les piqûres d’insectes (punaises) est présente au Honduras. Il est recommandé de se protéger efficacement : répulsifs, moustiquaire, etc. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre.

Lèpre
Les autorités sanitaires du Honduras ont enregistré des cas de lèpre dans le sud du pays, plus précisément dans les départements de Valle et de Choluteca. D’après les autorités sanitaires locales, seuls ces deux départements seraient touchés à ce stade. La lèpre est une maladie contagieuse. Les premiers symptômes sont essentiellement cutanés (« tâches » colorées, parfois douloureuses). Un traitement antibiotique pouvant être nécessaire, il convient de consulter un médecin en cas de doute.
Tuberculose
Elle est endémique au Honduras, pays d’Amérique centrale présentant la plus forte incidence de cas de cette maladie. Compte tenu de la virulence de cette pathologie particulière, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de toux persistante, de grande fatigue ou de fièvre.
Hygiène alimentaire
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
– se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
– consommer de l’eau en bouteille capsulée,
– laver soigneusement les fruits et légumes avant consommation,
– éviter la consommation de poissons, de viandes ou de volailles insuffisamment cuits,
– éviter les petits restaurants populaires (« comedores ») qui ne garantissent pas toutes les conditions d’hygiène requises.
VIH-Sida
Prévalence importante du VIH-SIDA (le Honduras est un des pays les plus infectés sur le continent). Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas de suspicion d’exposition au virus, les traitements d’urgence sont difficiles à trouver.

Avertissement

L’Ambassade de France au Honduras dispose de capacités limitées pour venir en aide aux Français en cas de crise. Les Français qui se rendent dans le pays sont responsables de leur propre sécurité. Ils sont invités à s’assurer qu’ils disposent de moyens nécessaires en cas de crise (vérifier les termes des contrats d’assurance, s’assurer de disposer des moyens financiers nécessaires pour couvrir d’éventuels frais d’hospitalisation ou d’évacuation, etc.).
L’Ambassade ne délivre pas de titres d’identité et de voyage. En cas de perte ou de vol de passeport, l’Ambassade pourra néanmoins émettre un laissez-passer (voir justificatifs demandés et tarifs sur le site internet de l’Ambassade / rubrique passeport). Ce titre d’urgence permet uniquement de se rendre en France, où vous pourrez faire renouveler votre titre perdu ou volé. La section consulaire de l’Ambassade de France au Guatémala est compétente pour toutes les autres démarches administratives concernant les Français résidents ou de passage au Honduras. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site de l’Ambassade de France au Guatémala et à la rubrique : https://www.ambafrance-hn.org/Coordonnees-de-la-Section-651.
En cas d’urgence pendant les heures de bureau, l’Ambassade de France au Honduras peut être jointe au +504 99 92 61 56. En cas d’urgence en dehors de ces horaires, veuillez appeler l’Ambassade de France au Guatémala au +502 52 02 20 22.
En cas d’incident grave dans le pays pendant votre séjour, pensez à rassurer vos proches.