Sainte Lucie

Sainte Lucie

SAINTE LUCIE

Amérique

Vaccination

Aucune consigne de vaccination particulière n’est éxigée.

Entrée / Séjour

Rappel des conditions d’entrée à Sainte-Lucie
Les personnes de nationalité française en provenance de France métropolitaine, Martinique et Guadeloupe peuvent être exemptées de l’obligation de présenter un passeport lors de leur entrée à Sainte-Lucie, pour autant qu’elles soient en mesure de présenter une carte d’identité en cours de validité. A cet égard, il convient de souligner que les douaniers saint-luciens sont susceptibles de refuser l’entrée à toute personne porteuse d’une carte d’identité apparemment expirée, même si elle est toujours valide au regard de la loi française (extension à 15 ans de la validité des CNIS).
La durée de séjour, sans autre formalité, est limitée à 42 jours. Au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.
Voyageurs en provenance de Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone
Les autorités de Sainte-Lucie ont pris une mesure d’interdiction de l’entrée du territoire pour l’ensemble des voyageurs en provenance de Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone.

Plaisanciers

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.
Importation de produits animaux ou végétaux
Les autorités sanitaires et douanières de l’île ont rappelé par voie de presse les règles en matière d’importation de produits animaux ou végétaux :
• Tout animal vivant importé sur l’île doit être muni d’un certificat sanitaire délivré par les autorités vétérinaires du pays d’origine et pourra être soumis à quarantaine ;
• Tout produit animal dérivé (viande, charcuterie, laitage) doit être déclaré ;
• Tout produit végétal doit être déclaré ;
• Une demande d’importation doit être soumise aux autorités locales. Des amendes sont prévues en cas de contravention à ces règles ou d’omission de déclaration.

Recommandations générales

On assiste depuis quelques années à un développement de la petite délinquance urbaine (vols à l’arraché, cambriolages à domicile ou dans les véhicules, voire, dans certains cas, agressions physiques) liée à la disparité des revenus dans l’île et à l’importance des flux touristiques, ainsi qu’à une recrudescence de la violence dans le cadre d’une guerre de gangs motivée par le trafic de drogue, touchant parfois la population.
Les attaques contre les touristes, auparavant rares, se font un peu plus fréquentes. La présence de la police dans les zones touristiques lors des manifestations festives suffit le plus souvent à décourager de potentiels agresseurs, mais sans leur présence certains quartiers et certaines zones isolées sont à éviter, particulièrement dans la partie nord de l’île, à Castries et Gros-Islet.
En raison de cette montée de l’insécurité, il est recommandé de suivre les consignes de sécurité suivantes :
• en règle générale, ne pas circuler seul ou dans des endroits isolés, particulièrement de nuit, et éviter les plages désertes ;
• éviter les quartiers festifs non fréquentés par les touristes, où la surveillance policière est généralement défaillante ;
• ne pas s’attarder dans les rues à des heures trop tardives ;
• ne pas résider dans des endroits isolés ;
• vérifier avant le départ le niveau de sécurité offert par les hôtels locaux (gardiennage, dispositif de protection des accès, etc.), celui-ci pouvant varier selon la catégorie des établissements et leur localisation ;
• déposer au coffre de la réception de l’hôtel, si les chambres ne disposent pas d’un coffre individuel, les documents de voyage, passeports et les objets de valeur ;
• pour les plaisanciers, se montrer prudent lors des mouillages en dehors des marinas (voir également la fiche « Piraterie maritime » de la présente rubrique).

Avertissement concernant la justice

Les justiciables sont susceptibles d’être placés en détention provisoire pendant plusieurs années jusqu’à leur procès. Compte tenu des délais des procédures judiciaires constatés au cours des dernières années, les personnes faisant l’objet de poursuites peuvent ainsi se retrouver bloquées dans le pays, voire incarcérées à titre provisoire durant une très longue période dans l’attente de leur jugement.